Le GAEC de la Hardonnière a ouvert ses portes ce 14 mars aux étudiants de 1ère année de BTSa ACSE du Lycée AgriCampus de Laval pour parler gestion des surfaces fourragères et de l’alimentation du troupeau.

 

La majorité de ces étudiants ont pour conviction de s’installer sur un avenir plus ou moins proche, ils ont eu la chance de pouvoir échanger avec des associés de générations différentes. En effet, ce GAEC compte 3 associés, dont un jeune (ancien BTS ACSE de Laval) qui a rejoint cette année le GAEC avec son père et son oncle. Le jeune installé a donc présenté son parcours d’installation avant de laisser place au sujet de la visite.

Cette visite s’intègre dans un module technique, au sein duquel les enseignants de productions animales et végétales mettent en relations la gestion et la conduite de l’atelier fourrager et de l’atelier animal. Une articulation logique se dessine alors entre les choix techniques opérés pour conduire les surfaces fourragères et le plan d’alimentation réfléchi pour conduire au mieux l’élevage des vaches laitières et de leur suite.

Le GAEC a fait le choix historiquement de valoriser au maximum le pâturage, les vaches laitières de race Normande sont au nombre de 125 à la traite et ont accès à un paddock de jour sur la première demi-journée d’environ 0,5 ha et d’un paddock de nuit sur la deuxième demi-journée sur 0,5 ha également. Un système d’avancement journalier au fil permet ainsi de leur laisser accéder à de l’herbe fraîche et hautement nutritive tous les jours.

Deux robots ont été installés en 2015 afin de préparer au mieux l’installation du fils et ainsi de prévoir une augmentation de la production, ils ont aujourd’hui fait le choix d’orienter leur production vers un passage en race Prim’Holstein pure.

Les étudiants ont identifié que la stratégie des associés été d’unir leurs compétences afin d’être le plus autonome possible dans le travail par une polyvalence des associés. Les associés ont également fait entendre qu’ils souhaitaient, à travers l’installation du dernier associé, devenir le moins dépendant possible de l’extérieur, et ainsi limiter leurs achats en valorisant leurs productions au maximum.

À travers cette visite, les étudiants vont pouvoir constituer un bilan fourrager en articulant l’analyse des conduites fourragères et de l’alimentation des animaux. Une analyse plus globale du système leur servira également de support pour constituer un diagnostic de durabilité de cette entreprise.

Nous tenons à remercier les exploitants de nous avoir accueilli et d’avoir répondu aux questions des étudiants, leur permettant ainsi de conduire un questionnement pratique qui leur servira de support dans leurs enseignements.